La Cappadoce à cheval

25 sept. au 10 oct. 2004

Depuis longtemps nous rêvions de traverser la Cappadoce à cheval mais les clichés genre "carte postale" que nous voyons partout nous rebutaient. La Cappadoce ne se réduisait sûrement pas aux fameuses cheminées que les tours-operators bombardaient à coup de brochures standardisées . C'est alors que le destin via la fée internet nous envoya un signe sous la forme d'un mail du style: " je suis français et je vis en Turquie depuis quelques années. Je démarre une activité de guide équestre et je suis intéressé par une selle Longue-Distance " ... c'est comme cela que nous sommes rentrés en contact avec Nicolas Guillo. Quelques mail plus loin, nous avions convenu de lui livrer sa selle et de découvrir la Cappadoce authentique grâce à  lui !

Nicolas a pas mal bourlingué à cheval avant de se poser en Turquie. L'Afghanistan dont il est tombé amoureux, puis l'Iran ont été ses terrains d'aventure privilégiés.

Aujourdhui, on peut dire qu'il connait la Cappadoce comme sa poche !

Le site de Nicolas:

La Cappadoce à cheval

Initiation au Voyage à cheval ? Nicolas Guillo vous propose une rando à la carte où vous serez en situation pour une initiation sur le terrain: orientation, bivouac, bâtage, soins des chevaux ... en Turquie Centrale.

 

Le camp de base est situé à Uchisar, petite bourgade perchée sur une colline et dont une bonne partie du vieux village est constitué de maisons troglodytes.
L'été, les chevaux sont nourris avec de la paille broyée. Ils sont complémentés avec un mélange de céréales trempées. Pas de vert avant le printemps prochain !

Nicolas, ses invités mais aussi les chevaux ... tout le monde habite dans les grottes !

Là-bas, on manque de tout et on doit donc tout savoir faire. Même le sellier de la ville la plus proche, que nous avons été visiter, ne comprend pas vraiment les besoins d'un professionnel du Tourisme Equestre.

 

 Les chevaux locaux sont pour la plupart des croisements de chevaux arabes avec des souches locales plutôt petites: 1m45 en moyenne. Ce sont des "chevaux de charrette" c'est-à-dire qu'ils sont attelés très jeunes, généralement mal nourris mais très disciplinés ... et pour cause ! Généreux comme le sont souvent les chevaux d'attelage, des allures franches avec un pas décidé et actif, ils se contentent de peu et boivent parfois 1 fois par jour seulement .

 

 Nicolas choisit donc les plus grands d'entre eux, les re-travaille à la selle et surtout les nourrit correctement ce qui ne cesse d'étonner ses voisins. Seuls les Kurdes ont gardés une tradition et un savoir-faire équestre. Leurs chevaux, plus grands, sont réputés d'une résistance extraordinaire.

 La Cappadoce au pas de nos chevaux (page 2)

Le bivouac (page 3)

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